Una Mattina Nella Vecchia Francia
Alessia Fontana
4:47Sous les lumières de Monte-Carlo J’ai mis un sourire, un mot trop doux. La nuit s’habille en or et piano, et mon cœur joue contre les fous. Un homme me regarde sans parler, son parfum flotte comme un serment. Ses yeux m’invitent à tout risquer… et je tremble lentement. Les cartes tournent, le sort me frôle, je ris encore pour ne pas pleurer. L’amour ici n’a pas de rôle : il vient, il part sans s’excuser. Ses mains frôlaient ma peau légère, comme un secret sous les chandeliers. Et dans le bruit de la rivière, j’ai cru l’aimer, j’ai cru gagner. Sous les miroirs de Monte-Carlo, le temps s’efface, le jeu m’emporte. Je garde en moi ce goût si chaud, celui d’un homme que la chance emporte. Entre la peur et le désir… mais s’il revient, même en hiver, je miserai pour un souvenir, pour son regard qui sait me taire. Quand vient le jour sur la Croisette, je marche seule vers le matin. Mes pas s’effacent sur la moquette, comme son nom glisse de mes mains. Sous les lumières de mon lit, je joue, je vis, je mens, j’y crois. Et quand l’amour revient trop vite, je souris, je gagne… et puis je mens.