Sur Les Cendres
Apes O'Clock
3:17Voici le temps des récoltes La mauvaise graine a poussé Sous les pas bruyants de leurs bottes Toutes nos racines ont résisté Qu'importe les gaz, les pesticides Scandales dont nous sommes arrosés Faut dire qu'leur engrais est fertile Nourri par autant de fumiers Des privilèges plein les poches Et déconnectés du réel Des principes et valeurs fantoches Des frasques et des fraudes à la pelle Une caste issue des mêmes écoles Des mêmes préceptes, d'la même morale Qui vient vomir sa bonne parole Dictée par le grand capital Sonne le temps des récoltes D'un printemps ivre de colère La gronde bâillonnée par la force Resurgira dans nos artères Dressons-nous, luttons vent debout Frères et sœurs de misère Déracinons tous ces voyous Pour qu'enfin, la vie prospère L'omnipotence des financiers Et des gouvernants asservis Ils creusent et creusent le fossé Toujours avec ce même mépris Profit et rentabilité Les maîtres mots de leur empire Quand à leurs yeux l'humanité Est synonyme de marchandise La division pour le règne La répression pour seule réponse Et quand le peuple et la Terre saignent Ces inconscients regardent leurs montres Nous sommes l'après, ils sont l'avant Le souffle chaud sur leurs cols blancs Nous sommes l'après, ils sont l'avant Nous sommes l'aube des lendemains chantants Sonne le temps des récoltes D'un printemps ivre de colère La gronde bâillonnée par la force Resurgira dans nos artères Dressons-nous, luttons vent debout Frères et sœurs de misère Déracinons tous ces voyous Pour qu'enfin, la vie prospère Ô petit monde, te voilà seul Maître d'un monstre que t'as fait naître Ô bête immonde, admire ton œuvre Nauséabonde, par ta fenêtre Ô petit mouton égoïste Dis-moi comment c'est la Panurge Ô petite planète moribonde Puissions-nous arrêter cette purge Ô petit monde, Ô bête immonde Te voilà seul maître d'un monstre Ô petit monde, Ô bête immonde Admire ton œuvre nauséabonde Ô petit monde, Ô bête immonde Ô petit monde, Ô bête immonde Sonne le temps des récoltes D'un printemps ivre de colère La gronde bâillonnée par la force Resurgira dans nos artères Dressons-nous, luttons vent debout Frères et sœurs de misère Déracinons tous ces voyous Pour qu'enfin