Angola
Bernard Lavilliers
4:06Je cherchais quelques rimes quand elle m'est apparue. Cette beauté qui signe un seize de la rue. Elégante, exotique, sortie des "Fleurs du mal" Des fumées baudelairiennes, un amour marginal. Juste derrière l'épaule, un tatouage digne Malheur à qui me frôle, je suis comme je suis. Je suis comme je suis plaisir à qui me prend Et dans ce jeu de rôle, je te veux maintenant. L'été était nu sur la plage et cet amour sauvage Profondément marqué marqué par un été torride. Septembre semble vide, vide et désespéré. Un été sans sommeil jusqu'à la déchirure Le ciel noir et la mer à jamais confondus. Je pourrai dessiner toute ta chevelure Papillons bleus et noirs de tes mèches tordues. Mais la foudre est tombée et j'en garde la brûlure Et ce poignard de nacre, dans la plaie qui me tue. Tes lèvres entrouvertes épuisent cette blessure Où l'amour et la mort se mêlent "soñador". L'été était nu sur la plage et cet amour sauvage Profondément marqué, marqué par un été torride. Septembre semble vide, vide et désespéré. Je suis comme je suis, malheur à qui me prend. Malheur à qui me frôle, attention si je mens Où l'amour et la mort se mêlent "soñador".