Dans Tes Yeux
Bleu Berline
2:43(Quand ma conscience s'éteint...) (Le temps échappe...) Ta bouche est la mienne quand ma conscience s'éteint Elle m'entraîne jusqu'au pont Frais comme un tombeau quand la lune est plomb Je n'suis pas la plus amoureuse Et puisque le chagrin tue je viens à toi Ombre du soir, du soir au matin Toi qui ris déjà d'un air ingénu et d'un calme suprême Viens te déposer sur mon coeur qui saigne, blême Le temps échappe à celui qui marche en rêvant Est-ce qu'ils savent que mes rêves ardents Et indignés ne sont que cauchemars? Je pense à toi, toi qui seule me fait voir Sous mon ongle des lames comme des rasoirs C'était une chanson douce qu'on m'avait jurée sur un oreiller Je ferme les yeux partout, partout sous la nuit muette Sous son manteau noir qui témoigne comme un prophète J'entends mes pas qui sonnent comme dans un songe Pourquoi suis-je plus vivante un pied dans la tombe? Dis moi lune blonde Sans fin, sans bruit, personne ne pleure ces larmes hésitantes Celles pour tous ceux qui poussent la porte d'en bas Parfois, parfois, du haut d'un toit Regarde moi, peu m'importe! J'arrive! Ton audace est rare Et je viendrai frapper à ta porte juste pour te voir Aussi triste qu'une âme, tu éclaires la voie vers le calme La bouche en feu qui est déjà tienne Si tu me dis "entre!" je serai ta reine C'était une chanson douce qu'on m'avait jurée sur un oreiller (J'ai passé des nuits à trouver...) (J'ai déposé au creux de ses...) J'ai passé des nuits à trouver un sens à ma douleur J'ai déposé au creux de ses bras le reste de mes heures J'ai caressé les yeux mouillés mes rêves épuisés Lentement j'ai, de mes baisers, goûté à la saveur De cette, cette chanson douce qu'on m'avait jurée sur un oreiller C'était une chanson douce qu'on m'avait jurée sur un oreiller