Liberté, Je Crie Ton Nom
Chloé
4:20J'ai pris pour tes yeux une route éphémère Qui m'emmène sous des cieux qui me rappellent la Terre De cette enfance perdue face à cet océan Qui me juge et me tue en m'anéantissant J'ai pris pour tes mots une route fragile Je vacille encore trop sous cette peau qui palpite Qui fait battre le ciel, qui fait trembler les dieux Qui fait rire l'éternel de devoir fuir tes yeux Et j'ai, j'ai pris le large Pour d'autres femmes, je pars pour Paris, eh Et si, si je m'éloigne Garde à toujours la flamme De notre infime infini J'ai pris pour tes reins une route lubrique Le chagrin touche aux mains des beautés érotiques Quand le sexe est ouvert, qu'il accueille sans savoir Les blessures d'un seul être pour percer sa mémoire J'ai pris pour ta peau une route poétique Parsemée de ces mots qui font d'un rien, l'unique Si il faut, de la vie, lui rendre ses couleurs Dans les bras de nos nuits, nous refaisions les heures Et j'ai, j'ai pris le large Pour d'autres femmes, je pars pour Paris, eh Et si, si je m'éloigne Garde à toujours la flamme Qui nourrissait notre incendie J'ai pris pour ta chair une route chimérique S'attachant à l'éther pour tenter l'Atlantique Mais mon cœur ne voit guère d'avenir en les liens Il s'allume quand il erre sur la terre d'autres seins J'ai pris pour ton corps un bouquet de quelques rides Pour donner à la mort des raisons de nous fuir Et je porte cette tendresse, en moi reste l'affection Pour ton être, ma tristesse s'oubliait en passion Dans les nues, j'ai choppé, putain, des morceaux d'étoiles Si ces morceaux de toi avaient pu tuer, là Ma solitude avide de mes mots éperdus Et transformer le vide en beauté dévêtue Pour comprendre de l'amour qu'il avait des couleurs Mais qu'j'n'ai su peindre qu'un bout de ciel pleurant la peur Alors, pardonne-moi si je n'ai su t'offrir Ce que s'offrent ceux qui savent s'aimer jusqu'à mourir Et j'ai, j'ai pris le large Pour d'autres femmes, je pars pour Paris, eh Et si, si de toi, je m'éloigne Sache que je garderai en moi la flamme De notre infime infini Oh, oh-oh-oh Oh-oh-oh-oh Oh-oh-oh-oh-oh-oh Oh, oh, oh-oh Oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh Oh-oh-oh, oh J'ai pris pour mon être une route solitaire À partir sur des terres, crucifiant mes enfers À tenter l'infini, je te penserai toujours Là, à fuir dans la nuit, tu m'oublieras un jour