Chute Libre
Davodka
3:10Au dessus de nos têtes les pavés volent pour s'faire entendre faut parler fort Quand l'système brasse de l'air il donne un nouveau souffle au vent de la Révolte Si les salades qu'ils te font gober sont devenus comestibles C'est que les chaînes de nos télés sont une des clés pour fermer nos esprits Justice nulle part, Police partout ils ont les armes, nous les cailloux L'habit ne fait pas le moine pourtant j'constate que l'costard fait l'voyou Il faut se battre pour nos libertés c'est ton problème si tu baisses les bras Je ne ferai pas la queue pour me faire piquer tout comme un chien de la SPA Que laissera t-on à nos fils, à nos filles j'vois nos vies s'appauvrir Mal au bide, voir nos villes chaotiques, qu'agonisent Trop d'calomnies, ça profite à Deauville, ça m'oblige à vomir ma folie Pour faire face a des saloperies qu'la police a commise Pour résumer, y'a plus d'surprise Ils nous divisent, ils nous méprisent ils veulent que l'on renonce, qu'on n'casse plus rien Dans ce pays, y'a une justice (y'a une justice) Mais c'qui m'attriste, c'est qu'elle sonne vraie que quand on la prononce au masculin Accusée, la France d'en bas passe à la barre L'état passe un tas d'lois pendant que leur Police passe à tabac Désabusés, marre de leurs réflexions malsaines Ils voudraient couler la révolte, voir des manifs au fond d'la Seine Cas suspects, c'qu'ils voient en toi, en moi, en lui Quand les loups dansent, c'est qu'ont s'enfuit, entre la souffrance et l'ennui Abusés, ils profitent de centaine de gens Nos paroles pleines de sens reçoivent que des grenades de désencerclement Tragique, tragique, l'état fout la panique Cette fois on cède pas, on t'la fout, la praline Khaliss, statique, liberté alcoolise Les pédos finissent au trou, qu'est-ce que fait la police? On f'ra parler la foudre, leur état en panique Parti pour en découdre leur médias dogmatiques Dans les arrêts, fier, comme my man (James Kerry?) Cette vie est brutale, demande à Nataf Mallaury (sorry) Ça fait trop d'mensonges dans leur story Dur pater, oh oui, injustice historique Infligeant, disons qu'on a fini d'être p'tits gens Le désespoir est si grand, on arrête comme ces migrants Accusée, la France d'en bas passe à la barre L'état passe un tas d'lois pendant que leur Police passe à tabac Désabusés, marre de leurs réflexions malsaines Ils voudraient couler la révolte, voir des manifs au fond d'la Seine Cas suspects, c'qu'ils voient en toi, en moi, en lui Quand les loups dansent, c'est qu'ont s'enfuit, entre la souffrance et l'ennui Abusés, ils profitent de centaine de gens Nos paroles pleines de sens reçoivent que des grenades de désencerclement Vieilles pierres contre matraques, peuple désabusé Font passer leurs lois et les faibles seront visés Révolté en sommeil, normal, qu'égraine la confiance Qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu (que s'élèvent les consciences) Des tas d'honneurs sourds, comme une odeur de souffre Allergiques, plein le peuple alors des valeurs dispo De toute façon ils ont les armes, gros, pourquoi tu la ramènes? Ils te lâcheront les chars comme sur la place Tienanmen Ils ont du vice, de la planque, pour le plaisir des patrons Là-bas des enfants crèvent dans des mines de charbon Chez nous, racisme, intolérance on vise au harpon Lorsqu'on était obligés de rappeler que la vie des noirs compte On vient du peuple fier si ma gueule j'repense à Zina La frata', on touche des filla ça date pas d'hier On vient du peuple fier si ma gueule j'repense à Zina La frata', on touche des filla ça date pas d'hier