Vrai
Euphonik
3:01Ouais Green' Faut que j'te raconte un truc Une histoire, j'rentrais l'autre soir, j'étais saoul C'était en rentrant de soirée j'sais pas j'me suis revu plus jeune J'sais pas ce qui c'est passé Sur le trottoir, en face de moi Hier soir je t'ai revu, tu étais non loin de moi Tu n'm'as même pas reconnu, ivre, je marchais sur tes pas Tu n'as même pas tourné la tête, j'aurais voulu que tu me vois J'aurais voulu que tu t'arrêtes, pour te dire que ça ira Tu trouveras la force dans le nombre, en celle qui fût ta seule amie Suffit que les vagues se rencontrent pour en faire des tsunamis Laisse partir les plus vicieux, vas-y laisse-les te trahir Le temps est trop précieux Pour le perdre à les haïr Potes ou putes si tu savais, ouais, ce sont souvent les mêmes Au fond, les gens ne changent jamais avec le temps ils se révèlent Donne de l'amour aux plus loyaux et du mépris aux plus claqués Même si la bande a éclaté, t'en est toujours le noyau Même le pire n'est pas si grave, j'aurais aimé te dire tout ça Ne joue pas trop les braves car on en bave à tout garder pour soi Ne te laisse pas mourir, après l'enfer vient la paix Fais semblant de sourire, surtout n'est pas l'air suspect J'ai déjà vécu pour toi, je t'écris le sang glacé J'ai toujours été là, j'ai fini par te remplacer T'avais le cœur sur la paume, tu as rendu le mien plus lèg' Nous étions que des mômes, des fantômes sous la neige L'hiver est là pour nous, viens sous mon ombrella Le cœur dans la boue, j'ai toujours été là, ouais L'espoir est un cocon, tes pleurs se cristallisent Nos cœurs des chrysalides où il ne tombe que des flocons L'hiver est là pour nous, viens sous mon ombrella Le cœur dans la boue, j'ai toujours été là, ouais L'espoir est un cocon, tes pleurs se cristallisent Nos cœurs des chrysalides où il ne tombe que des flocons Recommence même si c'est dur, ne leur donne jamais raison Tu es la clé et la serrure de ta propre prison C'est pas si grave si tu te vautres, fais d'abord ce que tu aimes Si tu veux aider les autres, commence par te sauver toi-même Tu dois y croire dur comme fer jusqu'à ce que ton cœur s'oxyde Au fait ceux qui t'appelleront frère, deviendront les plus toxiques Parfois tu penseras à partir, il va falloir lutter putain Tu sais bien que ta propre mort aurait aussi buter les tiens Hors de ton cœur ébène, James, la lumière jaillira Crois-moi la vie est belle et un beau jour tu l'écriras Malgré la route, sûr qu'on tiendra Ouais, on reviendra comme la foudre, ouais Plus rien à foutre si tu en doutes ton heure viendra Va falloir que tu assures, que tu deviennes beaucoup plus fort La limite c'est la mort et encore j'suis même pas sûr Un jour on fera connaissance et tu le ressens au fond de toi Tu sentiras ma présence, sans trop savoir que c'est moi Derrière la grisaille, peut-être que tu m'entends Avec les mots j'ouvre des failles, je voyage à travers le temps T'avais le cœur sur la paume, tu as rendu le mien plus lèg' Nous étions que des mômes, des fantômes sous la neige L'hiver est là pour nous, viens sous mon ombrella Le cœur dans la boue, j'ai toujours été là, ouais L'espoir est un cocon, tes pleurs se cristallisent Nos cœurs des chrysalides où il ne tombe que des flocons L'hiver est là pour nous, viens sous mon ombrella Le cœur dans la boue, j'ai toujours été là, ouais L'espoir est un cocon, tes pleurs se cristallisent Nos coeurs des chrysalides où il ne tombe que des flocons