Deuxième Sexe
Euphonik
4:15Vous voulez dire quelque chose? Dieu est là pour vous Alors c'est ça que Dieu fait? Il est là pour nous? Bon ok, ça fait rien, oublions les cas particuliers Si on parlait de toutes ces guerres déclarées en son nom uniquement Non? D'accord, très bien Parlons plutôt de cette mélasse raciste, sexiste et phobique Dans laquelle on est en train de se noyer uniquement à cause de lui Et dont les fidèles ne seraient rien d'autre qu'une bande de junkies Qui se dopent aux mensonges, pour stimuler leur dopamine d'ignorance Des junkies refusant d'accepter le fait qu'il n'existe aucun ordre Qu'il n'existe aucun pouvoir On avance le coeur HS, laisse qu'ils nous traitent d'incapables Á chacun sa richesse, la nôtre est impalpable Tu ne seras pas plus brillant dans un costard en nylon À quoi bon faire le bilan, je crois que mon regard en dit long Une société addict aux j'aimes, pleine de futilité Quoi qu'il arrive, je reste le même et ferai preuve d'humilité Un poète un peu maudit, un penchant anarchiste Tous vos héros, des parodies, Victor Hugo est un fasciste Faire péter toutes les banques, ça nous rendrait plus serein À ton avis que vaut un tank face à 7 milliards d'humains? Ils vendent des armes à profusion, parlent de sécurité Mais pour chaque minorité tout n'est que drame et illusion Genoux à terre un peu usés puisque la paix est éphémère On maitrisera l'art la guerre débout déter' et rusé Dans nos yeux vitreux, rien n'effacera la buée Il y a cette envie de tuer qui reviendrait à faire comme eux Toute l'intox à la télé, si tu savais combien y croient Les désaxés et les fêlés sont bien plus libres que toi Tu prendras cher pour un bédo, si tu crois en la justice Ne laisse pas trainer ton fils car ils gracient les pédos L'argent a son influence, si tu savais comme il trichent La vérité manque de nuances quand la défense est aux plus riches Laisse la flûte aux beaux parleurs, arrachez vos langues de pute J'ai gardé mes valeurs quand ils ont tous baisser leur fut' Je ne sais plus qui viser, chacun a sa vision Comment prendre position sans avoir peur de diviser? Pour les jours postérieurs, je n'attendrai pas qu'on s'aime Trouver la paix intérieure, c'est être en guerre contre soi-même Des discours en digression, des agressions à chaque ruelle Cette impression d'oppression qui reprend de plus belle Je n'ai ni patrie ni nation, déserteur comme Itachi Me détache de tout ce gâchis, cette société de consommation Tu peux prier tant que tu voudras ou faire preuve de dévotion Mais le futur qu'on laissera sera dépourvu d'émotions J'en veux à la terre entière, ça fait beaucoup à porter Mais toujours moins que celles qui n'ont pas le droit d'avorter Allez-y comptez les morts du Rwanda au Darfour Des génocides à chaque carrefour, ils ont planté leur décor Qui payera pour les crimes? On trime pour des raclures Pendant que Donald Trump et Kim se font un Risk grandeur nature J'écris en fin stratège, je n'ai ni Dieu ni maître J'ai compris leur manège, diviser pour mieux soumettre Tu peux débattre ou médire, ce monde en a rien à battre L'art de la guerre à vrai dire c'est démolir sans combattre Je regarde le monde au microscope, sournois et dédaigneux Depuis je fais de l'autostop en levant le doigt du milieu Le rap a tellement dérouillé, au fond je peux plus les blairer Tous tes rappeurs préférés n'ont pas pas les couilles de se mouiller Sauf sur un Yatch à Ibiza, je ne rentre pas dans leur jeu Je fais le sale boulot comme Mysa, mon ciel à moi est nuageux J'écris nos jours éphémères, seul dans ma dimension Quand ce monde vendrait père et mère pour un peu d'attention Vous feriez mieux de compter vos morts à chaque cérémonial Le rouge du drapeau tricolore me rappelle votre passé colonial L'enfant en moi pense tout l'inverse, je suis à deux doigts de le killer Il me parle d'amour, d'orchidées et me déteste à l'heure qu'il est Mon siècle est à vomir mais on m'a dit relax On peut encore dormir tant qu'on se bute au Xanax On simule des sourires puisque nos vies sont bien trop mornes Puisque l'amour a dû mourir quand poussaient les premières cornes Les poissons morts suivent le courant, je me sens seul dans la Matrice Je n'attends plus aucun tournant, ils ont le syndrome de Narcisse Plus rien nous rassemble à part la tise, les sons dansants On est pas foutu de vivre ensemble sans que ça finisse en sang La mémoires des anciens, j'en ai rien à cirer Ils se sont battu pour rien car tout n'a fait qu'empirer Venir au monde n'est pas un choix, vos erreurs ne sont pas miennes Je ne porterai pas vos croix, ils ont échoué on fera pareil On a reproduira l'histoire à quelques exceptions Et on replacera l'espoir dans les prochaines générations Je ne sais plus qui viser, chacun a sa vision Comment prendre position sans avoir peur de diviser? Pour les jours postérieurs, je n'attendrai pas qu'on s'aime Trouver la paix intérieure, c'est être en guerre contre soi-même Je ne sais plus qui viser, chacun a sa vision Comment prendre position sans avoir peur de diviser? Pour les jours postérieurs, je n'attendrai pas qu'on s'aime Trouver la paix intérieure, c'est être en guerre contre soi-même