L'Étoile Noire
Euphonik
3:10Envahi par la nuit, le silence la plénitude Souvent seul par habitude, assisté par l'ennui Les joues creusées par le temps, la déprime de ces soirs Atténue les sentiments sur quelques mots dérisoires J'ai vite compris l'amour, que rien ne se répare Qu'une perle ne l'était pas si elle n'était pas si rare Quelques pensées dans le vent viendront me rattraper En me disant qu'au moindre mal il suffirait de rapper Drapé dans un mal-être vu du ciel ou vu d'ici Il demeure indicible malgré ces quelques lettres Ici, tout m'a lassé, à m'en ronger les ongles De mes spectres passés, je ne perçois que les ombres La confiance est un leurre comme des vitres sans teint Un peu trop racoleur comme l'amour de ces putains Toutes lumières éteintes, là où rien ne sert de voir Du fond de ma mémoire, je me rappelle de ces nuits noires Des nuits où le temps s'arrête, des chagrins à la pelle Des rêves à l'abandon, dis-moi que la nuit est belle Des nuits à perdre la tête, à veiller jusqu'à l'aurore Mes nuits ressemblent à l'horreur, à quoi ressemblent les tiennes? Des nuits où le temps s'arrête, des chagrins à la pelle Des rêves à l'abandon, dis-moi que la nuit est belle Des nuits à perdre la tête, à veiller jusqu'à l'aurore Mes nuits ressemblent à l'horreur, à quoi ressemblent les tiennes? Je me souviens des ces nuits, de la sueur sur nos chairs Comme un brin de folie qui au fil du temps s'achève Je me souviens du jour, de la beauté du matin Les yeux à peine ouverts quand ton cœur pouvait m'atteindre Des nuits passées à t'attendre en me disant que tu reviendras À ces nuits passées sans toi à étouffer dans mes draps Des nuits noires à cogiter, à m'agiter dans l'ombre Plus la lumière des yeux est vive, plus le cœur est sombre Des nuits noires où tout est rouge, où tous les chiens, les loups s'agitent Avec le temps on s'assagit mais tu m'aurais trouvé louche Ivre mort sur le pavé juste au coin de la rue À en perdre la tête, à en perdre la vue À ces nuits ces soirées, à ces litres percés Sincères quand ils nous disent, continue tu vas percer Toutes lumières éteintes, là où rien ne sert de voir Du fond de ma mémoire, je me rappelle de ces nuits noires Des nuits où le temps s'arrête, des chagrins à la pelle Des rêves à l'abandon, dis-moi que la nuit est belle Des nuits à perdre la tête, à veiller jusqu'à l'aurore Mes nuits ressemblent à l'horreur, à quoi ressemblent les tiennes? Des nuits où le temps s'arrête, des chagrins à la pelle Des rêves à l'abandon, dis-moi que la nuit est belle Des nuits à perdre la tête, à veiller jusqu'à l'aurore Mes nuits ressemblent à l'horreur, à quoi ressemblent les tiennes?