Sans Haine, Sans Armes Et Sans Violence
Hk Et Les Saltimbanks
4:45"Passera le temps Passeront les hivers rudes et pourtant Saltimbanques de fortune Compagnons d’infortune Ils seront toujours là Nous, on fera comme s' ils n’existaient pas Saltimbanques de fortune Compagnons d’infortune Enfermé dans mon quotidien, je n’vois pas Ces gens qui vivent là-bas, en bas d’chez moi Ces gens qui veillent dehors, quand tout l’monde dort Et qui se demandent encore pourquoi le silence est d’or D’ordinaire, les gens ordinaires ne leur parlent pas D’ordinaire, les gens comme moi ne les voient même pas Et quand les degrés descendent, dans mon nid douillet là-haut Je ferme les yeux sur tout ça, je m’endors au chaud Encore dans nos mémoires ce comique au grand coeur Lui, qui donnait rancard à ceux qui n’avaient plus rien Elle est à toi cette chanson, et à tous ceux Qui ont su donner de leur temps pour que le monde se porte mieux Toutes ces années, ces anonymes se battant pour leurs pairs Toutes ces années, où nos dirigeants n’ont rien su faire Toutes ces années où, moi-même, j'ai fermé les yeux Pendant qu’en bas d’chez moi certains dormaient dans des journaux Qui a pu oublier l’histoire de cet abbé Lui qui, il y a plus d’50 ans, s’était indigné De cette pauvre femme de chez elle expulsée Morte le soir même, dans ses mains un triste papier Et depuis, combien d’histoires similaires Et depuis, combien de pauvres n’ont pas passé l’hiver Paix et Salut sur vous, Monsieur l’Abbé Mais en 57 ans, tellement peu de choses ont changé"