Hyper
Justeniels
3:30Mais évidemment que je t'aimais Je ne vais pas te mentir J'avais un million de scénarios Dans la tête pour toi et moi J'avais même inventé un monde dont tu étais la reine Où chaque journée aurait pu être un poème Un monde merveilleux Un monde heureux Mais nan, toi, t'as décidé que ça serait lui, ton amoureux Alors, je le sais, c'est la vie, on ne peut pas forcer un cœur à aimer Mais ce qui déchire mon être en deux C'est que mon amour ne sera jamais rien de plus qu'un triste secret Tapissant les murs de mon cœur Et si les murs ont des oreilles, alors ils étaient suspendus à tes lèvres En espérant qu'enfin tu me dises je t'aime Mais maintenant, de mon cœur saigne une cascade de larmes de rasoir Incisant mon âme Et j'ai mal comme je n'ai jamais eu mal Si je ne peux pas te dire que je t'aime, à quoi me sert ma bouche Si je ne peux plus te regarder danser dans les étoiles, à quoi me servent mes yeux Mais surtout, si je n'ai pas le droit de t'aimer, à quoi me sert mon cœur Alors, je lève mon verre À ces amours qui ne verront jamais le jour Et je retourne danser Seul au milieu de l'univers Et tous les maux s'échappent dans Une nuit blanche, nuit blanche qui m'enterre Et notre amour s'éteint dans Le silence le silence de ma chaire Alors je sais, c'est aussi de ma faute J'aurais sûrement dû saisir nos silences et les transformer en poème qui t'aurait les battements de mon cœur T'offrir une rose parfumée comme dans les films d'amour nuls et ça t'aurait fait rire Mais je crois que je préférai vivre dans l'espoir que tu m'aimes plutôt que dans un monde où je suis certain que ce ne sera jamais vrai Donc je gardais le silence quand tu me demandais ce que j'avais Alors que je brûlais de t'avouer mes sentiments Quand nos genoux s'effleuraient J'avais l'impression que le monde s'arrêtait Putain, si tu savais combien de temps j'ai passé à rêver de nous J'ai l'impression que c'est une part de moi qui disparaît en même temps que ton ombre Et je suis désolé, mais je ne peux plus te regarder danser, chanter, parler Parce que je ne comprends plus rien Si je ne peux pas te dire que je t'aime, à quoi me sert ma bouche Si je ne peux plus te regarder danser dans les étoiles, à quoi me servent mes yeux Mais surtout, si je n'ai pas le droit de t'aimer, à quoi me sert mon cœur Alors, je lève mon verre À ces amours qui ne verront jamais le jour Et je retourne danser Seul au milieu de l'univers Et tous les mots s'échappent dans Une nuit blanche, nuit blanche qui m'enterre Et notre amour s'éteint dans Le silence le silence de ma chaire Et tous les maux s'échappent dans Une nuit blanche, nuit blanche qui m'enterre Et notre amour s'éteint dans Le silence le silence de ma chaire