Apôtre

Debout à six du mat, réveillé par la racine du mal
J'pisse une larme, flingué j'tise, j'écris du rap
Ils s'ignorent la valeur de la vie, connaissent le prix d'une arme
Mince, les dents grincent comme le parquet du tribunal
Homicide, j'ai l'coeur sombre sous mon Tommy Jeans
Les émotions erronent mes fonctions cognitives
Passer de vive à couleur pastel, la douleur passe-t-elle
J'ai connu des crasses après des casses-ded
Tu sais de quoi j'parle si tu viens d'ici (Rien d'easy)
Faut bouffer l'monde comme en 98
Tourne la tête y'a des bombes et des bastons racistes
J'ai des potos qui sombrent et qui frôlent l'asile
J'leur ai tendu la main, mon grail jusqu'à l'épaule, pas l'étoffe
Cache-toi pour pleurer, souris quand il y'a les tofs
N'inverse pas les rôles, j'me fous d'vos jeux d'artistes
J'veux juste être un héros dans les yeux d'ma fille
La rage dans l'bide souvent dans l'doute que tout capote
T'en as trop dit, méfie-toi du vice des apôtres
Même à trente piges, faut qu'on rêve comme des ados
Donne toute ma vie, donne tout c'que j'ai dans les abdos
La rage dans l'bide souvent dans l'doute que tout capote
T'en as trop dit, méfie-toi du vice des apôtres
Même à trente piges, faut qu'on rêve comme des ados
J'en place une pour ma Chronik aux quatre coins de l'hexagone
le ciel s'éclaircit, les nuages se dissipent
La vie est une garce, qu'est-ce tu m'caches ? Viens on part loin d'ici
Le travail paye, j'en suis l'premier témoin, nique les " promettez-moi"
Pas d'Nirvana dans ce monde de piranhas, look où tu mets tes mains
Capable de tout j'arrive à pas de loup, une prod, un pack de 12
J'pé-ra mon 16 le cous', après une quinte de toux
J'ai perdu foi en nous, depuis qu'des gamins meurent pour des idées
Y'a des fous qui pour des cœurs, vendraient leur mère sans hésiter
Tous, malhonnêtes, la pression monte sur l'manomètre
Quand le bif s'immisce, même les féministes ont mal aux lèvres
Y'a pas d'aubaine garçon, même la chance ca s'provoque
J'viens pour mettre des coups d'pression, comme Marianne sur la convoc'
Lâche pas l'affaire, c'est pas la joie, c'est pas la fête tous les jours
Maintenant j'savoure, car j'ai passé ma jeunesse sous les tours
J'me suis fait seul, l'époque du city, de Yacine & Fayçal
Faut tous quitter la zone, rien à cirer, même si le bif est sale
La rage dans l'bide souvent dans l'doute que tout capote
T'en as trop dit, méfie-toi du vice des apôtres
Même à trente piges, faut qu'on rêve comme des ados
Donne toute ma vie, donne tout c'que j'ai dans les abdos
La rage dans l'bide souvent dans l'doute que tout capote
T'en as trop dit, méfie-toi du vice des apôtres
Même à trente piges, faut qu'on rêve comme des ados
J'en place une pour ma Chronik aux quatre coins de l'hexagone