L'Exil
Laurie Darmon
3:43Elle La fille providentielle Apparue sur le quai Un matin de juillet Mes yeux la dévisagent Elle dans mon paysage Ça tourne autour de moi Je ne sais même pas dire pourquoi Je dois aller vers elle L'évidence m'appelle Je ne la connais pas Oui, c'est vrai mais je sais déjà Que je vais l'aimer elle Comme un cadeau du ciel Qui n'arrive qu'une fois Oh, regarde comme c'est beau De laisser nos deux peaux S'aimer sous l'arc en ciel Qu'importe les regards Ils n'ont aucun pouvoir Face à l'immensité Des sentiments d'éternité Tous les matins du monde Quand nos mains se confondent Je touche le soleil Là-bas au pays des merveilles Mais qui renonce à ça? Peux-tu me dire pourquoi La vie est contenue là Dans ces instants fragiles et rares? Elle Et moi depuis des semaines À s'aimer comme des reines Loin des ragots, loin de la haine Nos corps en aventure Dans ce jardin d'Eden Où l'eau est douce et pure Et les fruits ont le goût du miel Mais déjà tout bascule Je la sens qui recule À l'idée d'être celle Qui aime une autre demoiselle A-t-on vraiment le choix Le cœur impose sa loi Pourquoi serait-ce mal? Oh, regarde comme c'est beau De laisser nos deux peaux S'aimer sous l'arc en ciel Qu'importe les regards Ils n'ont aucun pouvoir Face à l'immensité Des sentiments d'éternité Tous les matins du monde Quand nos mains se confondent Je touche le soleil Là-bas au pays des merveilles Mais qui renonce à ça Peux-tu me dire pourquoi La vie est contenue là Dans ces instants fragiles et rares Elle La fille providentielle Apparue sur le quai Ce matin de juillet Est montée dans le train Celui des droits chemins Préférant un destin Un peu tracé un peu plus simple Parfois je pense à elle J'entends son cœur en peine Piégé dans ce combat Devant lequel elle renonça Entre soi et le monde La liberté sans ombre Le droit chemin c'est ça, au fond Oh, regarde comme c'est beau De laisser nos deux peaux S'aimer sous l'arc en ciel Qu'importe les regards Ils n'ont aucun pouvoir Face à l'immensité Des sentiments d'éternité Tous les matins du monde Quand nos mains se confondent Je touche le soleil Là -bas au pays des merveilles Mais qui renonce à ça? Peux -tu me dire pourquoi La vie est contenue là Dans ces instants fragiles et rares