Hôtel Sans Étoile
Lucio Bukowski
3:16L'orage sur la vitre joue son tempo rituel La rue est vide, la nuit pleine d'un Bel Canto résiduel Le café fume formant quelque chose dans la veine de Monet J'ai l'impression que le silence est un refrain que je connais A cet instant je suis en ville le doute begaye et puis la ferme Je sens l'air dans mes poumons le coeur crachant lâchant la sève Le temps n'a plus aucun effet et n'est qu'une questions sans reponses Derrière le mur, loin des chutes a venir le petit pionce Quelque part dans la transparence des arts L'opiacé de la beauté ne se traduit qu'au fond des âmes Eternel dans chaque detail demeure l'étincelle primordiale Appelle la Dieu, Nature ou Neant la dialectique est peu cordiale Apprendre c'est se dissoudre jamais je n'connaitrai L'etendue est trop vaste mais dans sa paume je me remettrai Il s'agit de plus que de papiers dans une BU La moindre reponse nourrit chacune de mes cellules Et je lis, dans des successions de ciel des neutrons de siècle Dénotons de suite mon avis gratté sous bourbon de seigle Melangé a la couleur, semi boréale des songes M'impregne et le chante, je n'suis qu'une chorale d'éponge J'avance en roue libre dans l'existance pendant qu'la soif me nargue Éphémère, m'élève pour une vie brève en papillon monarque J'me dis que mes chansons ne reproduisent que le miracle des millénaires La nuit âcre des villes et merde Retiens une leçon du simple déplacelent d'un merle Dans la terreur d'une tempêtela où la pire angoisse t'enmenne Heureux quand meme vu que la mort n'a pas d'empire Reviens sur mes pas car l'Homme n'est qu'un Adam pire L'esprit et l'amour seraient morts mais là j'en doute La faucheuse m'a raté une fois donc he respire en double Demain sera meilleure qure la pisse d'âne dans leur Coca Le vieillard a dit jadis: "Ogni giorno è la scuola" L'esprit et l'amour seraient morts mais là j'en doute La faucheuse m'a raté une fois donc he respire en double Demain sera meilleure qure la pisse d'âne dans leur Coca Le vieillard a dit jadis: "Ogni giorno è la scuola" Je peux pas vraiment l'expliquer Ténèbres et lumières doivent être reliées à un meme piquet Tout est dans la bonne manière de répliquer L'image poétiquz scandée est ma façon de les sticker Sur les murs abstraits d'une epoque étriquée L'or dans le plombs des cerveaux morts demeurent domestiqués L'Homme apathique ne gratte que la moitié du ticket Éternel perdant car n'acceptant que d'être dupliqué La faim d'apprendre sous forme de fil ténu Sans debut ni fin faut croir qu'elle n'est qu'un bénefique ténia L'oeil en aletre tel le sculpteur qui vit des nues École dans le nerf la vie comme le seul diplome c'est indéniable Dans l'épreuve dans la douleur Dans les jours heureux jadis, dans la grisaille dans la couleur Partout et toujours savoir lire meme sans les mots Est le propre du sage la totalité dans des heaumes Le calme regange sa pièce l'aurore est en marche L'université des âmes libres se fait en marge Fais ton arche le déluge est porteur de savoir De sa voix fais le souffle qui vient se loger dans sa voile Du coup l'orage sur la vitre joue son tempo rituel La rue est pleine la nuit est vide disons le truc habituel Le café fume formant quelque chose dans la veine de Monet J'ai l'impression que le silence est un refrain que je connais L'esprit et l'amour seraient morts mais là j'en doute La faucheuse m'a raté une fois donc he respire en double Demain sera meilleure qure la pisse d'âne dans leur Coca Le vieillard a dit jadis: "Ogni giorno è la scuola" L'esprit et l'amour seraient morts mais là j'en doute La faucheuse m'a raté une fois donc he respire en double Demain sera meilleure qure la pisse d'âne dans leur Coca Le vieillard a dit jadis: "Ogni giorno è la scuola"