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Lujipeka
2:30J'redeviens tout moribond quand le passé me rattrape J'te fais d'la place dans la chop, prêt à partir pour de bon Je n'ai que faire de tes songes Je n'ai cassé que ma voix et ton p'tit cœur monotone Sans jamais changer de ton Je parle avec des fantômes Des étrangères place Vendôme Grand décolleté, cul surélevé, écussons LV dans le dos Elles n'ont rien qui me fasse vibrer Mais plus rien ne me fait vibrer J'fais le plein puis j'me sens vide J'voyais d'loin c'que maintenant, j'vis d'près J'ai loupé l'train du sommeil à quatre heures du matin Le bord de fenêtre en guise de quai, j'fais kiffer le disc-jockey Mais au fond d'moi, j'ai disjoncté, tout était plus réel Tout était plus vrai quand j'étais Quand j'étais tout moribond, que mes baskets prenaient l'eau Dans les grandes flaques de la ville, j'avais du flow qu'dans mes pompes Et pourtant c'que c'était bon, les rues casse-tête, le métro Les soirs de fête et la tise, moi qui rêvais t'faire du son J'suis toujours seul dans le fond, fond du cœur, fond de la boîte Je bois la tasse quand je flotte dans les vapeurs du bourbon Je collectionne les mensonges J'pourrais te dire que ça va Mais les grandes peines font lésions Quand les problèmes sont légions Je parle avec des fantômes Des inconnus qui chantonnent Quelques extraits de mes extraits attendant qu'j'trace les nouveaux Je n'ai rien pour les faire vibrer Car plus rien ne me fait vibrer Quotidien d'un matelot ivre Galérien qui attend d'vivre J'ai loupé l'train du sommeil à quatre heures du matin Le bord de fenêtre en guise de quai, j'fais kiffer le disc-jockey Mais au fond d'moi, j'ai disjoncté, tout était plus réel Tout était plus vrai quand j'étais Quand j'étais tout moribond, que mes baskets prenaient l'eau Dans les grandes flaques de la ville, j'avais du flow qu'dans mes pompes Et pourtant c'que c'était bon, les rues casse-tête, le métro Les soirs de fête et la tise, moi qui rêvais t'faire du son