Substance
Merzhin
3:48On me surnomme Hank, Henri Chinaski Mais tu peux aussi m'appeler Buk Le papier de ma vie, mes mémoires salaces Le journal d'un vieux dégueulasse On me surnomme Hank, Henri Chinaski Mais tu peux aussi m'appeler Buk, Bukowski L'orage de l'envie, la foudre et la folie Écoute ça, mon vieux, par pitié, de grâce Je n'sais pas très bien par où commencer Ni même si je le devrais Mais voyez-vous, j'ai l'étrange souvenir D'un vraiment pas grand-chose Qui tourne et retourne Derrière ma sale trogne Et même si tout n'est pas rose C'est dans le fond de ma prose Que surgit le réel, sans fard, tel quel On me surnomme Hank, Henri Chinaski Mais tu peux aussi m'appeler Buk Le papier de ma vie, mes mémoires salaces Le journal d'un vieux dégueulasse On me surnomme Hank, Henri Chinaski Mais tu peux aussi m'appeler Buk, Bukowski L'orage de l'envie, la foudre et la folie Écoute ça; mon vieux, par pitié, de grâce Des journées de mirages Aux soirées de carnages Moi poète d'un monde Buveur efficace À ces conquêtes de rage Ces tripots de passage Je creuse ma tombe Sans foi, ni liasse Dans la moindre rue J'ai laissé ma trace On me surnomme Hank, Henri Chinaski Mais tu peux aussi m'appeler Buk Le papier de ma vie, mes mémoires salaces Le journal d'un vieux dégueulasse On me surnomme Hank, Henri Chinaski Mais tu peux aussi m'appeler Buk, Bukowski L'orage de l'envie, la foudre et la folie Écoute ça, mon vieux, par pitié, de grâce Enfant de L.A. à la mouvance tenace (ouh, ouh) Beatnik sauvage au milieu de la plaque (ouh, ouh) À toi mon père, le violent à la masse (ouh, ouh) J'ai écrit les secondes pendant que ton heure passe (ouh, ouh) Au fin fond du strip, dans une chaleur crasse J'ai construit mon trip, je n'ai pas vu d'impasse On me surnomme Hank, Henri Chinaski Mais tu peux aussi m'appeler Buk Buk, Bukowski