L’Eau Connait Mon Nom
Rap Game Ia
3:43Ce n'est plus un chant d'espoir Ni l'appel des combats C'est la voix d'un peuple oublié Que l'on ignore qu'on abat) Allons enfants de la souffrance Les jours de gloire sont partis L'État nous ment en silence Et le peuple est meurtri Ils nous regardent du haut de leur trône Tandis que l'on se serre les dents Ils nous écrasent on frissonne Mais la lutte est vivante et chantante ! Ils nous ont mis à genoux citoyens ! Relevez-vous tendez vos mains ! Disons crions La chute d'un système froid Qui vacille sous nos voix et nos choix ! Le poids de l'État pèse lourd Le peuple porte la misère Mais rien ne change tout est sourd On craint que tout devienne terre Des lois vides des promesses fausses Des aides qu'on n'a jamais vues Ils nous dominent leurs mains colosses Mais le peuple veut être entendu nu L'hôpital est en ruine Les écoles sont dévastées La justice est trop divine Et les urgences pleurent à l'été Les policiers sous pression Ils veulent agir mais se battent à mains nues Sous des ordres sans raison Ils souffrent tout en restant invisibles perdus Ils vivent dans leurs palais d'or Des salaires qui montent qui grimpent Le peuple lutte et crie encore Mais eux dans leur monde se plantent Ils parlent fort mais n'entendent rien Signent des lois qu'ils ne voient pas Mais les peuples ont enfin leurs mains Et la lutte s'élève là en bas La jeunesse n'a plus de boussole Elle fuit ou rêve d'ailleurs L'espoir s'étiole tout s'affole Mais dans ses yeux il y a la lueur Les diplômes n'ont plus de prix L'avenir tombe dans la nuit Mais l'espoir brûle même ici Dans nos cœurs là où tout fuit La France ne sait plus où aller Les rêves se brisent en éclats Elle pleure sous des chaînes pleines de fierté Mais la révolte elle ne s'efface pas L'Europe l'étouffe sous son poids Les voix s'éteignent dans l'obscurité Mais le peuple lui réclame sa joie Car la lumière viendra libérée Ils nous ont mis à genoux citoyens… Relevez-vous… tendez vos mains… Disons crions… La fin d'un règne sans lendemain Mais le peuple sera le matin… (Ce n'est pas une déclaration de guerre C'est un cri qu'on laisse s'élever Ce n'est pas une révolte C'est un chant d'adieu… La Thyranaise… Le dernier souffle du peuple en marche… D'un peuple qu'on n'écoute plus)