L'Elisir D'Amore, Act 2: "Una Furtiva Lagrima" (Nemorino) (Feat. Rolando Villazón)
Marcello Viotti
4:28À cette voix quel trouble agitait tout mon être? Quel fol espoir, comment ai-je cru reconnaître? Hélas, devant mes yeux déjà, pauvre insensé La même vision tant de fois a passé Non, non, c'est le remords, la fièvre, le délire Zurga doit tout savoir, j'aurais tout lui dire Parjure à mon serment, j'ai voulu la revoir J'ai découvert sa trace, et j'ai suivi ses pas Et caché dans la nuit et soupirant tout bas J'écoutais ses doux chants emportés dans l'espace Je crois entendre encore Caché sous les palmiers Sa voix tendre et sonore Comme un chant de ramiers Ô nuit enchanteresse Divin ravissement Ô souvenir charmant Folle ivresse, doux rêve Aux clartés des étoiles Je crois encore la voir Entr'ouvrir ses longs voiles Aux vents tièdes du soir Ô nuit enchanteresse Divin ravissement Ô, souvenir charmant Folle ivresse, doux rêve Charmant souvenir