Tempus Fugit

Aux premières lueurs du jour, l'aube et ses ailes de velours
Emportent nos rêves
Quand l'aurore succède à la nuit, sonne le glas des utopies,
Nous prive de leur sève
Les fleurs qui poussent dans nos têtes
Un jour faneront c'est certain
Il ne restera que les miettes
De nos espoirs sans lendemain
Les fleurs qui poussent dans nos têtes
Un jour faneront c'est certain
Il ne restera que les miettes
Dans l'ombre d'un monde qui brille, nos idéaux comme en sursis
s'accordent une trêve
Et le doux parfum du déni nous offre un instant de répit,
Ravive les braises
Les fleurs qui poussent dans nos têtes
Un jour faneront c'est certain
Il ne restera que les miettes
De nos espoirs sans lendemain
Les fleurs qui poussent dans nos têtes
Un jour faneront c'est certain
Il ne restera que les miettes
Au crépuscule de cette vie, tel un poison la nostalgie
Irrigue nos veines
Nos illusions comme englouties sous les vagues et le temps qui fuit
Sans que rien ne le freine
Les fleurs qui poussent dans nos têtes
Un jour faneront c'est certain
Il ne restera que les miettes
De nos espoirs sans lendemain
Les fleurs qui poussent dans nos têtes
Un jour faneront c'est certain
Il ne restera que les miettes