Substance
Merzhin
3:48Sous la clameur, les vivats Je pénètre dans l’arène Je lève les yeux vers le ciel Étrangement rien n’a changé Ni le bleu de son corps Ni la pureté de son souffle Je n’ai pas voulu être ici Ça sent la mort, ça respire l’enfer À ce moment, moi Jesse Je deviens le bourreau des nazis Au cri du juge, sous l’œil des nations, je relève la tête C’est un couloir jonché de braises qui s’offre à mes yeux inertes Une seule issue pour l’aigle noir, vole au sommet de la crête Un bout de gloire, des jeux, du pain, la récolte des miettes Svastika, aux mains du pouvoir Caligula, à chaque regard Il faut que j’explose, il faut que j’ose Les tailler en pièces, passer à la caisse Si on pouvait un jour s’en souvenir Si on devait un jour en mourir Il n’aura pas fallu longtemps avant que je trouve La voie déjà tracée, pavée de mon succès, je cours Ma posture est sans faille, mon allure bestiale, sans aucun détour Ma domination sans égale s’expose jour après jour Pas de soumission, ni de demi-tour Sous l’oppression, je cours 36, Berlin, la course sans fin Une vague de peur dans la meute de chiens 36, Berlin, une claque à l’aryen Une gifle au Führer, sans même une poignée de main Toi mon pays, éclaire-moi avant que ne tombe la nuit Toi mon ami, sauve-toi le diable se terre ici Svastika au sein du pouvoir Caligula au moindre regard Il faut que j’explose, il faut que j’ose Il n’aura pas fallu longtemps avant que je trouve La voie déjà tracée, pavée de mon succès, je cours Ma posture est sans faille, mon allure bestiale, sans aucun détour Ma domination sans égale s’expose jour après jour Pas de soumission, ni de demi-tour Sous l’oppression, je cours, je cours